6 января 2012 г.
Beaujolais Nouveau : "Je t'aime moi non plus"
Une histoire vraie, vécue dans les rues de Paris
JEUDI 17 NOVEMBRE 2011, SORTIE DU BEAUJOLAIS NOUVEAU
Mercredi 16/11 à 18h00
Coup de téléphone de notre client de la cave Les Vins du Cherroir dans
le 7ème à Paris. «Je n’ai toujours pas reçu ma livraison. » Notre client est
très calme, zen, je l’admire. Réponse du Domaine du Vissoux : « Le transporteur
nous assure que vous serez livré demain matin première heure.»
Jeudi 17/11 - 10h00 à 12h00
Plusieurs coups de fil de Antony des Vins du Cherroir, toujours calme : “J’ai
du monde dans mon magasin, je n’ai toujours pas le Beaujolais Nouveau.
Je viens de refuser 36 bouteilles à un restaurateur qui va se dépanner
ailleurs.”
Martine et Maryline au Vissoux sont catastrophées. Le transporteur nous
intime de ne rien faire mais pour Martine ce n’est pas possible. Elle appelle
plusieurs clients à proximité du 7ème mais aucun ne veut se démunir
de ses précieux flacons de Beaujolais primeur Griottes !
Enfin Martine demande à notre ancien et cher ami J.M. de la Cave Salmanazar
dans le 14ème, un habitué des dépannages, s’il ne pourrait céder
quelques cartons à notre client. « D’accord, mais je veux mes bouteilles
vendredi.»
12h00
Antony des Vins du Cherroir est obligé de fermer sa boutique et d’aller
chercher 30 bouteilles de Primeur Griottes avec deux scooters. Imaginez
la scène !
Entre temps, notre transporteur nous affirme mordicus que la livraison
aux Vins du Cherroir a été effectuée la veille. Il s’ensuit un certain énervement
de notre part et un dialogue de sourd. Maryline et Martine s’arrachent
les cheveux. Jusqu’à 15h00, suspense.
15h00
Le transporteur a le récépissé émargé sous les yeux et s’aperçoit que le
tampon du destinataire indique « Restaurant Vin Gaillard », situé au n°35
rue Duquesnoy ; la Cave les Vins du Cherroir est au n°34 ! Voici un début
d’explication.
Illico presto, nous appelons Bernard, du Vin Gaillard. Il avait bien reçu
sa commande de 120 bouteilles de Primeur Vieilles Vignes. Tout va bien.
Mais un de ses employés avait aussi réceptionné une deuxième livraison
de 120 bouteilles de primeur Griottes, avec lesquelles Bernard s’est empressé
de livrer son deuxième établissement dans le 5ème, petit bistrot
intime où l’on mange très bien. Hélas, personne n’a vu que les cartons
étaient étiquetés aux Vins du Cherroir.
À la décharge de Bernard, il y a eu hélas un concours de circonstances.
Début septembre, il nous faxe une commande de 120 bouteilles de primeur
Griottes. Ce fax, nous avions eu l’occasion de lui expliquer que nous
ne l’avions jamais reçu suite à de gros dégâts électriques liés à la foudre.
C’est la raison pour laquelle il n’était pas trop étonné d’avoir reçu une
deuxième livraison de 120 bouteilles de primeur Griottes.
15h00 - 18h00
Il y a des allers-retours incessants entre les quatre établissements pour
essayer de rendre à qui de droit les bouteilles de primeur. Bernard doit
aller deux fois dans le 5ème récupérer les bouteilles mais entre-temps certaines
ont été bues ! Imaginez les calculs pour la facturation !
19h00
Martine et Maryline sont sur les rotules.
Cette histoire est unique. Ceci ne s’est jamais produit en 25 ans et ne se
reproduira pas, nous l’espérons !
Que cette anecdote ne vous empêche pas de nous commander du Beaujolais
Primeur l’an prochain.
Nous n’avons jamais laissé un de nos clients à sec le troisième jeudi de
novembre !
Moralité de cette histoire :
“N’OUBLIEZ PAS DE VÉRIFIER VOS BONS DE LIVRAISON !”